Après les récoltes dans les thyms tardifs et les pins, nous transportons les ruches dans les floraisons riches en pollen de l’automne comme le lierre (Hedera helix), la salsepareille (Smilax aspera), l’inule visqueuse (Dittrichia viscosa (L.)), la bruyère (Erica manipuliflora), le caroubier (Ceratonia siliqua), l’arbousier (Arbutus unedo L.) et d’autres. Les colonies se reconstituent, se préparent pour l’hiver en créant de nouvelles populations, stockent du miel et du pollen. Les reines
pondent intensivement, stimulées par l’apport abondant de pollen dans la ruche. Les nouvelles abeilles qui éclosent ont un tissu graisseux développé, riche en vitellogénine (glyco-lipoprotéine, facteur de longévité chez les abeilles).
Les travaux que nous effectuons dans le rucher pendant cette période sont :
1) le traitement contre les varroas (Varroa destructor), en utilisant des méthodes biologiques avec des acides organiques, de l’acide oxalique dihydraté-acide formique
2) l’ajout de cadres et de nourriture pour les essaims, avec mesure, là où c’est nécessaire. Comme le temps se rafraîchit de jour en jour, nous voulons des colonies denses, saines, prêtes à l’hivernage.
S’il y a suffisamment de pluies en octobre et que le temps soit favorable, nous faisons peut-être, au début du mois suivant, une petite récolte localisée de miel de bruyère, dans les colonies les plus développées, là où il y aura un excédent de miel.
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